Des Lire d’été avec Andrea Penuela – Partie 2

Rappel de présentation: Andrea Penuela est étudiante en master de traductions littéraires. J’ai plaisir à travailler à ses côtes au sein de l’association Marcellin Champagnat. Andrea est une jeune femme forte, douce, apaisante et bienveillante. Je vous invite à faire sa connaissance et à découvrir cette femme riches en valeurs et en humanité.

Dans la première partie, Andrea nous a expliqué en quoi consistait ses études et l’objet de son mémoire. Dans cette deuxième partie, Andrea se livre plus intimement sur ses ancrages qui lui ont permis d’être la femme qu’elle est aujourd’hui. Je vous invite découvrir à votre tour une femme inspirante, douce et forte à la fois.

Lisiane : Avant de te poser la prochaine question,je voulais savoir si tu pouvais expliquer ton travail au sein de l’association Marcellin-Champagnat?

Andrea : Je travaille en tant que chargée de communication pour l’association Marcellin Champagnat. Je fais également partie de l’équipe de communication de la Province de l’Hermitage. En tant que chargée de communication pour l’association Marcellin Champagnat, je m’occupe de gérer la communication sur les réseaux sociaux. En ce moment, on a 2 réseaux sociaux : Facebook et LinkedIn. Je reçois les contenus des établissements de notre réseau pour mettre en page une publication interne appelée Fréquence 6. Pour cette publication, je m’occupe si tout est bien écrit. Je m’occupe de mettre en pages la newsletter avec les photos que l’on peut aussi me faire parvenir. Parfois, certains établissements me contactent afin que je réponde à leurs demandes concernant leurs communications ou leurs sites Internet. Pour l’équipe de communication de la Province, je participe au comité éditorial de la publication Dicktyo. Le comité éditorial est composé d’une personne en Grêce, une en Hongrie et une en Espagne. La personne en Espagne dirige l’équipe de communication afin que de veiller à sa coordoniation et à son uniformité.

Lisiane : Fais-tu un peu de traduction dans l’exercice de ton travail?

Andrea : J’ai plutot un travail d’interprête dans le cadre de conférence ou d’évènements organisés par l’association. À l’écrit, pour l’instant, il y a eu quelques demandes particulières. Il arrive que parfois la personne se trouvant en Espagne demande une traduction vers le français et vice-versa.

Lisiane : Est-ce que tu te sers de ton travail à l’Association Marcellin pour réaliser ta traduction?

Andrea: Le travail à l’association est enrichissant et me permet d’améliorer ma deuxième langue étrangère qui est le français. Aujourd’hui, j’ai un peu plus confiance en moi quand je dois travailler et écrire en français.

Lisiane : Tu as évoqué plusieurs fois au cours de cet entretien que la place de la femme t’importait énormément et j’ai envie d’en savoir plus sur ton vécu par rapport au sujet de l’importance de la place des femmes dans la société. Que penses-tu de la place des femmes aujourd’hui dans la société?

Andrea : La place de la femme, comme partout dans le monde, est une question fondamentale. Il y a eu une sorte de réveil de la femme qui demande de plus en plus des droits et de la reconnaissance. Je suis complètement d’accord. En Colombie et dans d’autres pays d’Amérique latine, le machisme est encore très présent. Dans mon pays, le filles ou les femmes qui vont à l’université où à l’école ont plus d’opportunités que les femmes qui restent à la campagne. Il y a une inégalité des chances. Je crois que cette inégalité est due au rôle de la femme dans la société. Je constate que des femmes gagnent un peu de place dans la politique, dans des domaines de d’influence. Cela reste encore difficile pour quelques femmes de se faire reconnaitre comme figure d’autorité.

Lisiane: A titre personnel, qu’est-ce qui rend ce sujet aussi important?

Andrea : J’étais entourée de femmes dans ma famille. Ma mère a sacrifié beaucoup de choses. Par exemple sa vie professionnelle car c’était mon père qui travaillait. Elle a été mère au foyer. Je suis reconnaissante car, grâce à elle, j’ai eu beaucoup d’opportunités. Je suis allée à l’université. Ma maman a décidé de rester au foyer avec ma sœur et moi pour s’occuper de nous. Ces femmes sont extraordinaires par leurs sens du sacrifice, par leurs dévotions pour les autres, mais aussi pour leurs grandes capacités d’aimer. Sans son sacrifice, je n’en serais probablement pas là. Elle n’est pas allée à l’université et a renoncé à beaucoup d’opportunités afin que ma sœur et moi, nous puissions faire beaucoup de choses. Toutes les trois, nous nous sommes toujours soutenues. J’aime voir les femmes libres de leurs choix. Je suis admirative de plein de femmes. Qu’elles soient maman au foyer, maman et femme active, ou encore célibataire sans enfants. Je trouve les femmes inspirantes, incroyables et puissantes.

Lisiane : Nous arrivons à la fin de de l’entretien. Ma dernière question est la même pour tous les participants à la série “Des Lire d’été. A titre personnel, as-tu un livre d’été à conseiller aux personnes qui nous liraient?

Andrea : La place des femmes dans la société est un sujet qui me tiens à coeur. Je vais conseiller l’un des derniers livres lus sur ce sujet : “L’ange de Pigalle” écrit par Linda. Il parle d’une femme française qui a été vendue par un garçon pour devenir prostituée . Elle raconte comment elle est arrivée à surmonter tous les conséquences de cette expérience difficile et douloureuse pour elle.

Aussi, étant colombienne, je voulais partager un livre d’un auteur colombien : Gabriel Garcia Marquez. Le livre s’appelle “Cent ans de solitude”. Je l’avais lu en espagnol et cela m’interessait beaucoup de savoir comment le traducteur avait retranscrit le livre en français. C’est un livre sur le réalisme magique. Il évoque également l’histoire de la culture colombienne.

Lisiane : Merci Andrea pour cet échange passionnant qui m’a permis de découvrir une nouvelle facette plus profonde de ta personnalité.

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